Suis-moi, je te fuis
(The Real Thing, part 1)

Tsuji travaille dans une entreprise de feux d’artifices. Il entretient une liaison avec Mme Hosakawa, sa supérieure hiérarchique et avec une jeune collègue. Elles s’imaginent toutes deux avec la bague au doigt. Mais Tsuji ne sait ce qu’il veut... jusqu’à ce qu’il rencontre Ukiyo à qui il sauve la vie sur un passage à niveau. Il ne sait pas à quel point elle va bouleverser sa vie. Il réalise alors qu’il a rencontré l’amour avec un grand A jusqu’à ce jour où Ukiyo disparaît.

« Les femmes sont toujours représentées comme des produits de consommation amoureuse (et sexuelle) pour les hommes, et leur valeur est déterminée par la distance qu'il y a entre elles et eux. Mais l'histoire de ce film œuvre à démontrer que cette figure féminine est en réalité née sous la pression de la société machiste et dénonce à quel point les femmes souffrent d'être prises dans cette spirale. De mon point de vue, le comportement d'Ukiyo à l'égard des hommes n'est que l'expression d'un "mimétisme" profondément sincère qu'elle a instinctivement instauré pour survivre dans cette société d'hommes. Tel un caméléon qui changerait de couleur en fonction de son environnement, Ukiyo use de mimétisme pour se protéger de l'ordre masculin. »