Stéphane Lagarde est né en 1972. Diplômé de l’institut d’Etudes Politiques de Grenoble, il a consacré son mémoire de fin d’études au cinéma de Jacques Tati. Après Sciences-Po et un DESS de journalisme à Paris II, il devient pigiste dans la presse écrite et quitte très vite la France. D’abord pour un reportage dans l’Afghanistan des talibans, puis pour s’installer en Corée du Sud. A 11 000 kilomètres d’ici, le voilà correspondant du journal Libération à Séoul. L’Asie est en pleine crise financière. Il multiplie les récits sur les changements qui traversent la société coréenne, tout en continuant à s’intéresser au cinéma. C’est alors la découverte des premiers Hong Sang-soo ou de Wong Kar-waï (Happy together est alors interdit d’écran en Corée). Depuis son retour à Paris, il est reporter à Radio France Internationale. Il travaille aujourd’hui au service Société de RFI, mais son passage par le service Culture lui a permis de découvrir Vesoul. C’était en 2003. Il suit depuis le Festival des Cinémas d’Asie.