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Tueur à gages

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Tueur à gages
(KILLER)

de Darezhan Omirbaev

Kazakhstan

Compétition fiction

 

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Réalisateur : Darezhan Omirbaev

Scénariste : Darezhan Omirbaev, L. Jeksembaeva

Photo : Boris Troshev

Montage : Rima Beljakova

Son : Andreï Vizanev

Interprètes : T. Assetov, R. Abouova

Production : Joël Farges, Elise Jalladeau, Kadam

Distributeur :
Les Films Du Paradoxe

Année : 1998

Diffusion : 1999

35 mm, Couleur, 80 mn
v.o. kazakh s.t.f.

Sélection Officielle - Festival de Cannes 1998 (Hors Compétition)

Marat est le chauffeur d’un éminent professeur de mathématique, directeur de l’institut scientifique d’Almaty, capitale du Kazakhstan. Aijan, la femme de Marat, vient juste d’accoucher d’une fille. Distrait, le jeune père percute la Mercedes d’un nouveau riche local, qui veut régler le dommage à l’amiable. Malheureusement, le prix des réparations est bien au-dessus des moyens de Marat qui doit emprunter à un caïd de la mafia une somme au taux prohibitif. Harcelé par son créancier, et ayant perdu son travail suite au suicide de son employeur, Marat finit par accepter un contrat : l’apurement de la dette contre le meurtre d’un journaliste gênant. C’est ainsi qu’il devient tueur à gages.

Ce film est une fable lucide, inquiète et angoissée sur l’état de la société kazakhe. Son héros est à l’image de cette société qui depuis l’effondrement de l’URSS et son indépendance, vit à la dérive et dont l’avenir semble désespéré. A travers une narration concise et neutre, et à la façon des films noirs américains des années 30, Omirbaev nous laisse entendre que la société dans laquelle il vit court à sa perte.

Darejan Omirbaev, déjà primé à Locarno, Nantes et Venise, nous livre son troisième long métrage, toujours d’une grande maîtrise classique et d’une rigueur digne de Bresson, son maître.

 

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