Imprimer cette page

B. L'Amour plus froid que la mort

Évaluer cet élément
(0 Votes)

B. L'Amour plus froid que la mort

B. L'Amour plus froid que la mort
(Ask ölümden soguktur)

de Canan Gerede

Turquie

Amour et passion

 

B. L'Amour plus froid que la mort

Réalisateur : Canan Gerede

Scénariste : Canan Gerede

Photo : Jürgen Jürgs

Son : J.F. Auger

Montage : A. Jurgenson

Musique : Fuat Güner

Interprètes : Bennu Gerede, Kadir Inanir, Umur Turagay, Ayesegul Ünsal, Tuncel Kurtiz

Production : Eliane Stutterheim

Contact :
Eliane Stutterheim
TNS Productions
Tél : 01.40.43.15.07
Fax : 01.45.32.60.00
Mail : [email protected]

Année : 1995

Diffusion : 2004

35 mm, Couleur, 97 mn
v.o. turc s.t.f.

Sélectionné et primé dans de nombreux festivals internationaux

Belgin, jeune gitane illettrée chante et danse dans des bars minables. Ali, cogérant d’une boîte de nuit, s’éprend d’elle, l’engage comme chanteuse et l’épouse. Quelque temps après, ils se disputent. Ali quitte Belgin qui, malgré le soutien de sa mère, peine pour joindre les deux bouts. Engagée par Yashar dans un club huppé, elle fait la connaissance d’Osman, riche homme d’affaires qui financera ses concerts et ses disques. Un jour, Ali fait sa réapparition, chômeur et sans le sou. Belgin, toujours amoureuse de lui, décide de vivre à nouveau avec lui mais elle refuse d’abandonner sa carrière. Finalement, elle est contrainte de quitter Ali, trop jaloux. Il rôde autour d’elle et, un soir, la blesse. Ali va en prison. Belgin refuse d’épouser le riche Osman. Il y a trop de différences sociales entre eux. Elle se tourne vers le rock, sur des paroles féministes. Sorti de prison, Ali l’épie et le soir de son plus grand concert, il la poignarde.

B. L’amour plus froid que la mort s’inspire d’un fait divers réel. Canan Gerede ne raconte pas seulement l’histoire de Belgin, jeune chanteuse qui devient une star, mais aussi celle d’un amour tragique et celle d’Istanbul, ville mythique, écartelée entre l’Orient et l’Occident, tout comme la société turque entre tradition et modernité. Canan Gerede qui emprunte le titre de son film à Fassbinder affirme que “l’amour est le meilleur, le plus insidieux et le plus efficace instrument de l’oppression sociale.”

 

Éléments similaires (par tag)