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Sang et or

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Sang et or

Sang et or

(Talaye sorgh)

de Jafar Panahi

Iran

Fiction hors compétition

 

Sang et or

Réalisateur : Jafar Panahi

Scénariste : Abbas Kiarostami

Photo : Hossain Jafarian

Montage : Jafar Panahi

Son : D. Farzanehpour

Musique : P. Yazdanian

Dir. artistique : Iraj Raminfar

Interprètes : Hussein Emadeddin, Kamyar Sheisi, Azita Rayeji, Shahram Vaziri, Ehsan Amani, Pourang Nakhayi, Kaveh Najmabadi, Saber Safael

Production :
Jafar Panahi Productions
3 Vozara Street 37th street
2nd Floor, Teheran - Iran
Mail : [email protected]

Distributeur :
Ad Vitam
71, rue de la Fontaine au Roi
75011 Paris
Tél : 01.46.34.75.74
Fax : 01.46.34.75.09
Mail : [email protected]
www.advitamdistribution.com

Année : 2003

Diffusion : 2004

35 mm, Couleur, 97 mn
v.o. farsi
s.t.f.

Inédit

Prix Altadis - Un Certain Regard - Cannes 2003

A Téhéran, dans une bijouterie des beaux quartiers, Hussein, venu se venger du gérant qui l’avait humilié, le tue avant de se donner la mort. Quelques jours auparavant, son ami Ali lui avait montré un reçu pour l’achat d’un collier trouvé dans un sac à main perdu. Hussein n’avait même pas pu imaginer la valeur du collier tant la somme lui semblait énorme. Il sait que son salaire de misère ne lui permettra jamais un tel achat. Il se sent souvent humilié, et quand on lui interdit l’entrée de la bijouterie parce que ses amis et lui ne sont pas bien habillés, son malaise grandit. Hussein est livreur de pizzas. Chaque soir, il sillonne à moto les quartiers riches de Téhéran et entrevoit la vie qu’on mène derrière les murs et les portes fermées. Ce système d’hypocrisie lui pèse de plus en plus.
Le temps d’une nuit, il va savourer la vie de luxe, tout aussi fascinante que misérable et au petit matin, il revient calmement à la bijouterie...

Derrière ce fait divers dont Abbas Kiarostami lui a parlé, Jafar Panahi dresse le portrait d’un homme solitaire écoeuré par la misère humaine.

“La politique en tant que telle ne m’intéresse pas. Mais explorer les effets de ses erreurs sur la vie des gens est sans doute la matière de mes films. Etant un vrai citadin, les grandes villes, où ces erreurs sont plus manifestes, en deviennent naturellement le décor. Comme partout ailleurs, la classe moyenne tend à disparaître en Iran. Il y a d’un côté une concentration de richesses et de pouvoir, et de l’autre les humiliations et les privations.” Jafar Panahi

 

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